La chaudière biomasse de Sélestat alimente un réseau de chaleur qui fournit le chauffage à la piscine des Remparts, au collège Mentel, au lycée J.B. Schwilgué et au CSI. Elle se situe sur le parking, entre le lycée J.B. Schwilgué et le CSI
Intervention de Bertrand Gaudin au Conseil municipal de novembre 2020 :
Que ce soit pour l’OPAH-ru/ORI ou pour la chaufferie biomasse la ville a choisi de faire appel à des prestataires extérieurs. Ce choix a un coût pour la ville et donc pour le contribuable. Cela peut se justifier s’il apporte une véritable plus-value et une expertise que nous ne pourrions pas avoir en interne. Nous l’avons vu avec Citivia, la plus-value apportée par un prestataire n’est pas toujours une évidence.
La plus-value apportée par ÉS Energie dans le cadre de la DSP pour la gestion de la chaufferie biomasse n’est pas non plus évidente. Je prendrai 2 exemples pour lesquels il n’y a pas ou peu d’avancées depuis 4 ans.
- L’approvisionnement en bois issu des forêts de Sélestat qui atteint péniblement 10% alors qu’actuellement la forêt de l’Illwald a les ressources pour fournir beaucoup plus de plaquettes à la chaufferie suite aux coupes massives liées à la chalarose.
- Le projet d’extension du réseau de chaleur, imaginé dès le départ puisque la capacité de la chaudière a volontairement été surdimensionnée par rapport au réseau initial. 4 ans après nous n’avons pas avancé. Dans le CR de la Commission Consultative des Services Publics Locaux 2019, le projet d’extension vers la médiathèque a été évoqué. J’étais à la même commission 1 an plus tard, le projet d’extension a de nouveau été évoqué. Si nous continuons ainsi, nous parlerons du projet chaque année jusqu’en 2035, échéance de la DSP, sans jamais voir le projet aboutir ! Les possibilités sont pourtant nombreuses : médiathèque, FRAC et pourquoi par l’envisager dans le projet du quartier Celluloïd ?
Pour nous, la transition énergétique n’est pas une simple mode mais une nécessité absolue. Le temps presse et 4 ans après sa mise en fonction la chaufferie bois est toujours sous-exploitée.